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Al Azhar, un rempart contre l’extrémisme?

Al Azhar est une université-mosquée fondée au Xe siècle. D’abord chiite, aujourd’hui sunnite, cette institution est l’un des plus importants foyers de l’enseignement islamique d’Egypte, peut-être même de tout le monde musulman. Sans doute le plus célèbre.

Vers la fin du 19e siècle, Al Azhar comptait déjà plus de 360 professeurs et plus de dix mille étudiants.  Aujourd’hui, via son réseau d’écoles, Al Azhar forme quelques deux millions d’étudiants.

De nombreuses personnalités musulmanes de premier plan y ont été formées :  comme Hassan Al Banna, le fondateur des frères musulmans, le cheikh Youssef al Qaradaoui (celui-là même qui justifie les attentats kamikazes), le cheikh Abdallah Azzam, père spirituel du groupe terroriste Al Qaeda. Il y a obtenu un doctorat en droit musulman. Ou encore le grand mufti de Jérusalem, Mohammed Amin Al Husseini, grand ami d’Hitler qui l’a installé dans une villa à Berlin. Le mufti avait même eu droit à une station radio à partir de laquelle il s’adressait au monde musulman, en plusieurs langues, pour lui expliquer combien l’islam et le nazisme étaient proches.

Ces quelques personnalités donnent un peu une idée du type de formation dispensée à Al Azhar.

Des intellectuels égyptiens ou arabes dénoncent régulièrement cette institution.  Pour Sayyed Al Qimni, il faut placer Al Azhar sur la liste des organisations terroristes. Au cours d’une conférence organisée en Belgique, en 2016, Al Qimni a dénoncé plusieurs livres mis en avant par Al Azhar et qui font la promotion de l’esclavage, du viol des femmes captives ou qui justifient tout simplement la pédophilie.

Al Azhar attaque régulièrement en justice ceux qui osent dénoncer ces monstruosités.

 

 


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